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Saturday, May 4, 2024

Gender equality: non-existent in countries where 40% of women live

Equal Measures 2030's new global gender index has been launched alongside the results of a leadership survey of 10,000 girls by Plan International

A survey of 129 countries has been conducted according to a new gender index for the Sustainable Development Goals (SDGs) published by Equal Measures 2030. The survey results show that we are a long way from achieving gender equality, while 1.4 billion girls and women live in countries rated "very low" for their gender equality performance.

The Gender Index for the SDGs, launched as part of the Women Deliver 2019 Conference, is the most detailed tool available to measure the status of gender equality in relation to the SDGs. The index, which covers 14 of the 17 SDGs, measures country performance on 51 issues, including health, gender-based violence, climate change and decent jobs.

The global average score for the 129 countries, representing 95% of the world's girls and women, is 65.7% ("low" on the index's rating scale). No country topped the list for its performance across all goals or issues, not even within the top 10.

In 2015, the heads of state of all countries committed to achieving gender equality by 2030 for all girls and women when they approved the ambitious targets and goals of the SDGs.

Overall, countries have the most work to do on gender equality issues related to public finance and improved gender data (MDG 17), climate change (MDG 13), gender equality in industry and innovation (MDG 9) and, most worryingly, the gender equality goal itself (MDG 5).

Le Danemark a obtenu la meilleure cote de l’index, suivi de près par la Finlande, la Suède, la Norvège et les Pays-Bas. Les pays ayant obtenu les cotes les plus basses de l’index (le Niger, le Yémen, le Congo, la République Démocratique du Congo et le Tchad) ont tous fait face à des conflits et des situations précaires dans les dernières années.

« À seulement 11 ans de sa cible, notre index révèle qu’aucun des 129 pays étudiés n’a transformé ses lois, ses politiques ou ses décisions budgétaires publiques à l’échelle requise pour atteindre l’égalité des genres d’ici 2030. Nous manquons à nos engagements d’égalité des genres envers des milliards de filles et de femmes »  AlisonHolder, directrice d’Equal Measures 2030

Selon Melinda Gates, coprésidente de la Fondation Bill & Melinda Gates, « ce rapport devrait sonner l’alarme dans le monde. Nous n’atteindrons pas les ODD si 40 % des filles et des femmes vivent dans des pays où l’égalité des genres ne règne pas. » « Toutefois, l’index de genre pour les ODD montre également qu’il est possible de réaliser des progrès. De nombreux pays aux ressources des plus limitées font de grandes enjambées dans l’élimination des obstacles économiques, politiques et sociaux pour les filles et les femmes, ce qui prouve que les gouvernements ne peuvent justifier leur inertie en ce qui touche la lutte pour l’égalité des genres. »

« À titre de défenseurs de l’égalité des genres en Afrique, nous ne pouvons plus nous fier aux suppositions et aux approximations. Les écarts créés par les inégalités doivent être soulignés, calculés et consignés pour que le suivi de la mise en œuvre soit clair et que les décideurs se responsabilisent. L’index de genre pour les ODD permettra de s’assurer que les filles et les femmes d’Afrique sont prises en considération », a déclaré Memory Kachambwa, directrice générale d’African Women’s Development and Communication Network (FEMNET).

« Avec 8.000 décideuses et décideurs, militantes et militants et influenceuses et influenceurs réunis à Vancouver dans le cadre de la Conférence Women Deliver, et plus de 100 000 participantes et participants partout dans le monde, nous disposons du pouvoir collectif de susciter de réels progrès relativement à ces cotes d’égalité des genres et de créer un impact réel pour les filles et les femmes. » Katja Iversen, Présidente et Directrice Générale de Women Deliver 

Publié avec l’index, un nouveau rapport de Plan International a révélé que la vaste majorité des filles dans le monde souhaitent occuper des postes de direction sur le marché de travail, en politique et dans la société en général. Pourtant, plus de neuf filles sur dix croient qu’en tant que dirigeantes, elles seront victimes de discrimination généralisée et de harcèlement sexuel.

Près de 10.000 filles et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont été interrogées dans 19 pays dans le cadre de la recherche publiée à l’occasion de la Conférence Women Deliver 2019.

Parmi toutes les filles et les jeunes femmes interrogées, 76 % ont affirmé qu’elles aspiraient à devenir une dirigeante, et plus de 60 % ont indiqué avoir confiance en leurs aptitudes à diriger. Or, 94 % croyaient qu’être dirigeante impliquait d’être traitée injustement par rapport aux hommes, et 93 % estimaient que les dirigeantes subissaient des contacts physiques non désirés. Fait alarmant, cette perception était plus forte chez les jeunes femmes qui possédaient un peu d’expérience de direction que chez celles qui n’en possédaient pas.

« Les constatations montrent que malgré leurs aspirations à diriger, les filles et les jeunes femmes ont une perception extrêmement négative de la réalité des dirigeantes », a affirmé Anne-Birgitte Albrectsen, directrice générale de Plan International. « D’où qu’elles soient, des États-Unis, de l’Inde, du Japon ou du Soudan, pour les filles et les femmes du monde, la vie de dirigeante rime avec discrimination et harcèlement. C’est un facteur de dissuasion important. À la lumière de ceci, il n’est pas étonnant que seulement 24 % des parlementaires à l’échelle mondiale et seulement 5 % des dirigeants membres du palmarès Fortune 500 soient des femmes. »
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Le rapport Taking the Lead est le premier à mettre en lumière les aspirations, les perceptions et les expériences en matière de leadership des filles et des jeunes femmes de diverses sociétés et économies à travers dans le monde. Il a été produit conjointement avec l’Institut Geena Davis sur le genre dans les médias.